Il y a plus de 4000 ans déjà que l’homme a découvert et utilisé le verre. Depuis, son utilisation n’a cessé d’évoluer, plus particulièrement ces 10 dernières années. Voir d’imposants tours de verre dans presque toutes les grandes villes du monde est maintenant chose banale.
Qu’on soit à Hong Kong, New York, Dubaï ou dans n’importe mégapole, on est toujours ébloui devant ces tours de verre magistraux, tout en se demandant sur les moyens mis en œuvre pour leur nettoyage.
Tout le monde sait que des parois extérieures en métal ou en béton ne peuvent pas donner le confort lumineux que ce matériau de surface apporte aux usagers. De plus, des études réalisées ont montré que l’accès à la lumière naturelle permet d’améliorer de manière proportionnelle la santé, le confort, ainsi que la productivité des occupants d’un endroit donné.
De manière générale, seules les parois vitrées nettes et propres font passer efficacement la lumière du jour. En effet, avec des vitres sales, les pièces deviennent plus sombres. Ce qui pousse leurs occupants à avoir recours à l’éclairage artificiel. Or, ce recours constitue un très gros inconvénient, tant sur le plan économique que sur le plan commodité.
Le nettoyage régulier des vitres s’avère donc être plus qu’indispensable, surtout dans les villes soumises à d’importantes pollutions atmosphériques et/ou d’intenses saisons de pluie. Mais la corvée de nettoyage des vitres, quand il s’agit de tours de plus de 25 étages, est une opération à la fois coûteuse et fastidieuse. La hauteur et la forme des bâtiments ne font que rendre la tâche encore plus difficile.
De nos jours, grâce au développement des recherches, ce problème est désormais résolu. Dorénavant, l’application des nouvelles technologies ont permis la création de vitres autonettoyantes.
Le verre autonettoyant c’est quoi ?
Le procédé de fabrication du verre actuel est appelé le procédé « float ». Mis au point par l’Anglais Alastair Pilkington dans les années 60, ce procédé qu’on peut qualifier de moderne est utilisé pour la fabrication du verre plat. D’après cette méthode, le verre est donc mis à flotter sur un bain d’étain fondu, après avoir passé au four. L’étain fondu est caractérisé par une surface extrêmement lisse. Ce traitement permet alors d’obtenir un verre avec une excellente planéité.