En 2024, la procédure de location d’un logement a légèrement évolué par rapport aux années précédentes. Que vous soyez locataire ou propriétaire, il est essentiel de connaître les démarches pour louer un appartement ou une maison.
Comprendre les types de location
Avant de plonger dans le processus de location, il est crucial de comprendre les différents types de location disponibles en 2024. Votre choix dépendra de votre situation financière, de la durée de la location souhaitée et de votre préférence pour un logement meublé ou non.
La location vide

La location vide est un type de location où le bien immobilier est loué sans meubles ni équipements. C’est l’option la plus courante pour les locations de longue durée, car elle offre une certaine flexibilité au locataire qui peut ainsi aménager les lieux à sa guise.
La location meublée
De plus en plus populaire, la location meublée est une option intéressante pour les locataires qui ne souhaitent pas investir dans l’achat de meubles, ou pour ceux qui cherchent un logement pour une courte durée. Le loyer est généralement plus élevé, mais le locataire bénéficie d’un logement prêt à vivre.
Les formalités de location
Une fois que vous avez déterminé le type de location qui vous convient, il est temps de passer aux formalités. Que vous soyez locataire ou propriétaire, certaines étapes sont incontournables.
Le dossier de location
Le dossier de location est un élément clé dans le processus de location : il sert à rassurer le propriétaire sur la solvabilité et la fiabilité du locataire.
Les pièces demandées varient en fonction de la situation du locataire (étudiant, salarié, retraité…), mais il est généralement demandé une pièce d’identité, les trois derniers bulletins de salaire et un justificatif de domicile.
Le contrat de bail

Le contrat de bail est l’acte juridique qui lie le propriétaire et le locataire. Il détaille les droits et obligations de chacun, ainsi que la durée de la location, le montant du loyer et les conditions de révision.
Le document d’état des lieux
Ce document donne des détails sur l’état de chaque pièce dans le logement au moment où le locataire emménage, ou lorsque celui-ci déménage. Mis à part l’état du logement et des appareils sanitaires, le document d’état des lieux décrit l’état des meubles pour les locations meublées.
La quittance de loyer
La quittance de loyer est communément appelé facture de loyer : il s’agit d’une attestation confirmant que le locataire a réglé son loyer et les charges. Cette preuve de paiement est surtout indispensable au moment des litiges.
L’appel de loyer
Ce document est également connu sous le nom de «avis d’échéance de loyer». Certes, envoyer ce rappel n’est pas une obligation aux yeux de la loi, mais il est préférable de s’en servir si vous constatez que le locataire ne respecte pas le délai de paiement ou qu’il vous doit une somme d’argent suite à des réparations.
Les diagnostics immobiliers obligatoires
En 2024, plusieurs diagnostics immobiliers sont obligatoires pour toute location : ils sont à la charge du propriétaire et doivent être annexés au contrat de bail.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE)

Le DPE permet d’évaluer la consommation énergétique d’un logement et son impact sur l’environnement. Il est obligatoire pour toute location depuis 2006.
Le diagnostic électrique
Ce diagnostic vérifie la conformité de l’installation électrique du logement. Il est obligatoire pour toute location depuis 2009.
Le constat de risque d’explosion au plomb ou CREP
Ce diagnostic renseigne le locataire sur la présence du plomb ou non dans le logement.
L’état de risque et pollution ou ERP
Ce diagnostic est effectué dans le but de savoir si le logement est construit dans une zone à risque.
Le diagnostic d’état de nuisances sonores et aériennes
Grâce à ce diagnostic, le locataire va savoir si le logement subit quotidiennement des bruits causés par le trafic terrestre ou aérien.
Le diagnostic amiante
Il s’agit d’un diagnostic qui révèle la présence d’amiante dans le logement ou non.
La gestion des conflits locatifs
Malgré toutes les précautions prises, des conflits peuvent survenir entre locataires et propriétaires, il est donc important de connaître les recours possibles.
La commission départementale de conciliation (CDC)
La CDC est une instance de médiation intervenant en cas de litige entre locataire et propriétaire. Elle peut être saisie pour des litiges liés à la révision du loyer, à la restitution du dépôt de garantie, etc.
Le tribunal judiciaire
Si la médiation échoue, le litige peut être porté devant le tribunal judiciaire. C’est la dernière étape avant l’expulsion du locataire ou la résiliation du bail par le propriétaire.
Louer un logement en période de Jeux Olympiques

En 2024, avec les Jeux Olympiques qui se déroulent à Paris, la demande de location pourrait augmenter de manière significative. Il est donc judicieux de se préparer en amont afin de ne pas être pris au dépourvu.
La location saisonnière
La location saisonnière est une option intéressante pour les propriétaires souhaitant louer leur logement pendant la durée des Jeux Olympiques. Elle permet de bénéficier d’un loyer plus élevé, mais nécessite une gestion plus rigoureuse.
La colocation
La colocation est une autre option qui pourrait séduire les locataires : elle permet de partager le loyer et les charges, ce qui est intéressant en période de forte demande.
La sous-location : une alternative à exploiter
Dans certains cas, la sous-location est une solution intéressante. C’est une option qui consiste à louer un logement que l’on occupe déjà en tant que locataire à une autre personne.
Par exemple, si vous partez en vacances pendant une longue période, vous pouvez sous-louer votre logement afin de couvrir les frais de loyer pendant votre absence.
Avant de vous lancer dans la sous-location, assurez-vous que votre contrat de bail ne l’interdit pas. En effet, certains baux stipulent explicitement que la sous-location est interdite. Si votre bail permet la sous-location, vous devez néanmoins obtenir l’accord écrit de votre propriétaire. De plus, le loyer de la sous-location ne peut pas dépasser le montant du loyer principal.
Enfin, il faut noter que le contrat sous-location doit être établi par écrit et mentionner la durée de la sous-location, le montant du loyer et les conditions de résiliation. N’oubliez pas que vous restez responsable vis-à-vis du propriétaire pour les éventuels dommages causés par le sous-locataire.
La location de courte durée pour les Jeux Olympiques
Avec l’arrivée des Jeux Olympiques à Paris en 2024, la demande de location risque d’exploser, en particulier pour les locations de courte durée. En effet, de nombreux visiteurs chercheront un logement pour la durée des jeux.
Dans ce contexte, devenir loueur en meublé de tourisme est une opportunité intéressante. Ce type de location est destiné aux logements loués pour une courte durée à une clientèle de passage.
Dans certaines villes cela requiert cependant un changement d’usage du logement auprès de la mairie pour les résidences principales.
En outre, vous devrez respecter certaines obligations, notamment en termes de sécurité et de confort du logement. De plus, les revenus issus de la location meublée de tourisme sont soumis à l’impôt sur le revenu, et doivent donc être déclarés.
L’assurance habitation : une obligation pour le locataire

Peu importe le type de location que vous choisissez, que ce soit une location vide, une location meublée ou une sous-location: il est obligatoire de souscrire à une assurance habitation.
En effet, la loi impose au locataire d’assurer le logement qu’il occupe contre les risques locatifs, comme les dégâts des eaux, les incendies ou les explosions.
Souscrire une assurance habitation peut également assurer un dédommagement dans le cas où le locataire se fait cambrioler dans le logement. Le vandalisme ou les dommages au niveau des biens à l’extérieur du logement sont également couverts par ce type d’assurance.
Lors de la signature du contrat de bail, vous devrez présenter une attestation d’assurance habitation à votre propriétaire. Vous devrez ensuite renouveler cette assurance chaque année, et fournir une nouvelle attestation à votre propriétaire.
Louer un logement par l’intermédiaire d’une agence
L’agence immobilière a pour rôle de gérer le côté juridique et administratif de la location de votre logement. Elle se charge de trouver des locataires qui répondent à vos besoins, de rédiger le contrat de bail et d’effectuer l’état des lieux.
En 2024, solliciter l’aide d’une agence immobilière est fondamental puisqu’elle est au courant des tendances actuelles et de la situation du marché. Elle pourra donc vous conseiller sur les démarches et les réparations à effectuer, afin de trouver rapidement des locataires à la hauteur de vos attentes.
Néanmoins, ces services ont un coût : cette année les honoraires d’une agence immobilière se situent entre 6 et 9% de la somme du loyer dans une année.
Louer un logement en 2024 requiert une bonne connaissance des types de location, des formalités à respecter, ainsi que des diagnostics immobiliers obligatoires. Sachez également gérer les éventuels conflits locatifs, et tirer profit des événements tels que les Jeux Olympiques.
