Initier ou rénover un mur en parpaing passe bien souvent par le passage incontournable du gobetis, cette fameuse couche d’accroche appliquée avant l’enduit principal. On ne va pas se mentir, réussir un gobetis n’est pas très compliqué mais quelques paramètres font toute la différence pour obtenir une accroche durable et efficace. Beaucoup de particuliers hésitent à se lancer surtout au moment de mélanger ciment et chaux ou lorsqu’il faut préparer correctement le support.
Comprendre le rôle du gobetis
Souvent négligé par manque d’information, le gobetis reste pourtant indispensable car il conditionne la tenue de tout le futur enduit en trois couches. Cette première couche granuleuse permet d’optimiser l’accroche entre le mur en parpaing (poreux et irrégulier) et le revêtement ultérieur, que ce soit un mortier de dégrossi ou une finition plus lisse.
Sans un bon gobetis, l’enduit risque inévitablement de cloquer, de décoller voire de fissurer rapidement. Appliqué sans trop d’épaisseur, le gobetis doit rester rugueux afin que les autres couches adhèrent parfaitement. Ce principe vaut autant en rénovation qu’en construction neuve, peu importe la taille du chantier.
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